Nous sommes très heureux que cette exposition puisse avoir lieu et montrer un petit aperçu du travail de Kang Haeng Bok.
J'ai découvert son travail en 2007 lors de la première de nos rencontres lors de Coréelation I. Plus que les mots, je tenterais de passer par les images et bien-sûr de vous convaincre de venir voir son travail.
Il nous fait découvrir Songgwangsa un des trois grands monastères Bouddhiste de Corée consacré au chant.
dans son atelier
Kang haeng Bok est né 1952 Né à Gimpo, province de Gyeonggi
Après avoir décroché son diplôme de conception visuelle à l’université de Hongik (Séoul), Kang Haeng Bok étudia la gravure sur bois auprès du professeur You Gang-yeul.
Haeng Bok travailla comme designer pour une société qui tomba en faillite vers la fin des années 80.
Souhaitant se reposer, il décida de visiter Gwangju (province du Jeolla-Namdo, au sud de la République de Corée). Il y rencontra la sérénité du bouddhisme et c’est cette nouvelle tranquillité d’esprit qui l’a reconduit tout naturellement vers la gravure.
Il commença par graver les fleurs de lotus, les temples bouddhistes et la figure du Maitreya. Puis Kang Haeng Bok a pu affiner son travail auprès de l’Association des Imprimeurs de Gwangju fondée en 1985 et organisant des workshops.
La gravure sur bois a une signification toute particulière pour Haeng Bok. Le bois lui-même lui évoque un sentiment chaleureux (par opposition au métal, autre matériau souvent utilisé en gravure). Mais c’est également la frugalité du matériau et la lenteur du travail qui lui sont précieuses. La philosophie bouddhiste est de réussir à se détacher de soi-même. C’est précisément cela que Haeng Bok travaillait dans ses premiers travaux, plus il était concentré, moins il avait de pensées parasites et ainsi il pouvait entrer en harmonie avec lui-même. Par la suite, ses travaux ont évolué pour devenir aujourd’hui principalement une étude esthétique plutôt qu’un exutoire religieux.
Pour cette exposition, les séries telles que Meditation (2015) et Contemplative Tree (2015), Kang Haeng Bo a travaillé sur le papier hanji, papier traditionnel coréen. L’utilisation à la fois de peinture à l’huile et à l’eau lui a permis d’étendre son "imagerie" vers des aspects bien plus abstraits et libres.
Traduction Thaïs Thiburs extrait du catalogue de l'exposition Path on the Path, Exposition de gravure sur bois, Musée d’art de Gwangju
L'installation à la Chapelle commence lundi 9 février 2016
Le 11 02 2016, la présentation est prête pour le vernissage le lendemain vendredi 12 février
le vernissage vendredi 12 février 2016 18 heures
Le samedi 20 02 2016, photographies de Maurice Maillard
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